Qui est cette jeune femme arrivée dernière du marathon des JO Paris ?
C'est Kingzang Lhamo, jeune bouthanaise de 26 ans, militaire dans l'armée de ce minuscule pays du sud de l'Asie.Le Bouthan est un minuscule royaume asiatique situé à l'est de l'Himalaya entre l'Inde et la Chine.
Sa population totale s'élève à 885 000 habitants, trois fois la population strasbourgeoise et sa superficie est de 40 000 km carré donc 5 fois la superficie de Strasbourg.
Pourquoi a t'elle participé ?
L'athlète se voit attribuer une place d'universalité (c’est-à-dire offrir « la possibilité aux [Comités Nationaux Olympiques] qui ont traditionnellement envoyé de petites délégations aux Jeux Olympiques d’être représentés lors de la prochaine édition des Jeux. )De plus, c'est une coureuse déja aguerrie, elle a en effet fait plusiquers marathons et ultra-marathons.
Son meilleur temps étant de 3 heures 26 minutes et le minima requis pour les JO étant de 2 heures 26 (hors place d'universalité)
Comment s'est déroulée sa course ?
Alors que le 11 aout les quatre-vingts coureuses se sont élancées pour parcourir les 42,195 km, une jeune femme se démarque des autres de part la souffrance dans ses traits et la douleur contre laquelle elle lutte : cette jeune femme c'est Kingzang.Malade peu de temps avant l'épreuve, elle n'aura pas pu effectuer une préparation suffisante et dès le 16 ème kilometre, son calvaire commence, les crampes commencent à apparaitre peu à peu. A partir de ce moment, une lutte acharnée commence. Entre course et marche, le jeune femme est portée par les spectateurs qui la soutiennent, courent derriere elle, crient son pays : "Bhoutan ! Bhoutan"...
Son corps l'ayant laché, il ne lui restera que sa motivation, sa détermination et l'énergie du public pour la porter jusqu'à l'arrivée, elle finira par terminer au bout de 3h52'59 soit une 1h30 après la championne olympique.
Conclusion
A travers cet exploit, l'olympisme est representé sous sa forme originelle, le dépassement de soi, la chance donnée à des Pays habituellements absents des compétions internationales, l'esprit de cohésion (idée de fédérer des gens de tous horizons et nationalités dans un même but).Pour les sceptiques des jeux, ces images permettent de convaincre qu'il existe encore un peu d'humanité dans ce milieu très compétiteur et sélectif.
